SUIS (2éme partie)

Je pense, donc je suis. Je pense. Donc je suis. Je pense, je pense, je pense. Je pense, je pense.

Qu’est-ce que je pense bon sang je pense. Qu’est-ce que je pense bon sang je pense oui, qu’est-ce que je pense ! Je pense trop.
Je pense donc je suis !

Non JE DANSE donc je suis.

Je danse. Dense. Je suis si dense. Il n’y a que la musique. La musique ?

Et mon corps. Seules ces deux choses-là, ne me mentent pas.

La musique, qui ne ment jamais.

Mon corps, ne ment jamais.

Alors je danse. Je danse, danse ma danse.

Je suis si dense. Intense. Lorsque je danse.

La musique. Ah la musique. Et mon corps.

Mon corps et la musique… Encore. Encore. De la musique. Pour mon corps.

Cette musique.

Qui enivre mon corps, s’en empare. Loin, l’endort, loin.

De tous ces maux de tête qu’il a mon corps. Puisque ma tête, en est, du corps. Elle en est du corps une belle partie. Oui belle partie de mon corps.

Elle n’est pas toute, elle n’est jamais loin.

Néanmoins, je m’endors, la musique m’endort. La tête.

Heureusement. Car la tête a besoin de lâcher prise.

La tête a besoin de lâcher.

Mon corps a besoin de lâcher ma tête.

Mon corps a BESOIN de lâcher ma tête.

Non mais ma tête !!

Mais ma tête mais lâche mon corps !

Lâche mon corps j’te dis. Va !

Dégage !

Vis ta vie ailleurs.

Laisse-moi un peu tranquille pour une fois.

(vous suivez?)